Prise d’otage
Mais putain de bordel de bite à queue, il paraîtrait qu’on ne peut plus dire con, putain ou enculé ! Et moi qui pensais que le principe d’une insulte, c’était d’être désagréable, voire insultant. Quel couillon (on a le droit de dire couillon ?).
Toi tu ne te prives pas de manier l’insulte, pris en otage que tu es par ces gros fainéants de cheminots.
Ils te pourrissent la vie, toi qui ne demandes qu’à te rendre à ton boulot qui, je te le rappelle, ne sert strictement à rien (à moins que tu sois prof ou infirmière ou cheminot, bref fonctionnaire), et que tu pourrais tout aussi bien faire de chez toi (clic, clic, tab, tab, enter, enter), et qui sera délocalisé ou supprimé dès que l’informatique ou la robotique le permettra.
Et tant qu’on y est, virons ces profiteurs d’étrangers qui viennent faire les boulots pénibles que tu ne veux pas faire (genre déboucher tes égouts) et qui paient leurs impôts, eux, bref, qui sont deux fois plus utiles à la société que les winners que tu admires, et sucrons les allocations pour les chômeurs ainsi que le RSA, et reculons l’âge de la retraite, puisque les pauvres, ces parasites suceurs de sang, y compris ceux qui sont bien de chez nous, n’ont qu’à bouger leurs gros culs pleins de bouffe low-cost impropre à la consommation pour aller chercher du boulot (qui n’existe plus si tu as bien suivi).
Et pour assurer nos arrières, criminalisons l’assistance aux SDF. C’est encourager leur fainéantise, et foutons de l’eau de javel dans les poubelles des supermarchés remplis d’invendus, et des pics en métal sur les surfaces que les sans-abri pourraient investir pour essayer de dormir, la faim et la peur au ventre (s’ils n’ont pas eu la chance de trouver de l’alcool pour se défoncer la gueule), pendant que tu regardes des exilés fiscaux à la télé.
Privons donc les pauvres de moyens de survie, de bouffe avariée et d’abris de fortune, c’est à dire, appelons un chat un chat, laissons-les littéralement crever.
Eh bien j’espère que je serai encore là pour voir ta tronche quand d’esclave inutile à qui on a raboté les derniers droits, acquis jadis de haute lutte par des grévistes qui ne pensaient pas qu’à leur gueule comme toi, tu deviendras tout ce que tu détestes, c’est à dire un de ces losers qui puent et te gâchent la vue et la vie en te demandant une cigarette ou une pièce alors que tout ce que tu demandes, c’est de pouvoir pester contre les salauds de preneurs d’otages de la SNCF en sirotant tranquillement ton cocktèle en terrasse avec tes copains crétins.
Putain de bordel de bite à queue, disais-je donc, quelque peu mystérieusement en introduction de ce billet, en plus d’être un sacré gros connard d’enculé, tu es aussi très très con.
Je te le dis pendant que c’est encore légal de protester contre notre #MondeDeCinglés, sachant que je prends d’autant moins de risque à te le dire en face que je sais qu’en ce moment, tu en as tout particulièrement #ranafoot.
Mots-clés : travail
Simple: faisons comme disait Friedman: un impôt négatif. Dividende universel pour tous, et flat tax. Si la société produit, tout le monde en profite, si la fainéantise gagne du terrain le dividende se réduit et incite à la création de richesse. Les entrepreneurs n’auront plus à gueuler contre la stupidité du système fiscal, et on peut se débarrasser des bureaucraties publiques comme privées. Les sweatshops ne trouvent pas à recruter, et l’état retrouve de la légitimité.
Je crois que vous vous êtes trompé de blog. On milite pour à peu près tout le contraire de ce que vous préconisez ^^
Donc pas de revenu garanti, des bureaucraties partout, des sweatshops, pas de liberté individuelle et un pouvoir central illégitime ? Vraiment ? Ça donne pas envie.