Manipresque #huhuhu
Au début, ils étaient cinq.
Chacun dans leur coin, ils fulminaient abondamment. Don Quichotte des temps modernes, ils affrontaient les moulins à parole du TINA. En vain et contre tous, ils résistaient sur les Internets, confortablement assis dans leur fauteuil. Le couteau entre les dents, les doigts sur le clavier, leur combat héroïque était sans merci.
Ils firent, chacun de leur côté, ce constat amer : « Tout seul on est rien, ensemble on est trop ».
Logiquement, ils décidèrent d’être quelques-uns.
Pendant qu’éditorialistes et autres blogueurs de gouvernement (et de présidence) assénaient qu’il n’y avait pas d’autre alternative qu’une politique libérale et pro-business, eux, avec leurs petits bras musclés, fomentaient secrètement un Plan B. Un outil de propagande révolutionnaire, une plateforme ironiquo-hétérodoxe, un média viscéralement de gauche, anti-libéral, anti-productiviste. Ils rêvaient naïvement d’un autre monde.
Ainsi, de bavardages en sabotages, de chamaillages en bricolages, de sabordages en bidouillages, naissait Bâbordages.
Pendant que nos élites autoproclamées vont droit dans le mur en klaxonnant, Bâbordages te propose de prendre des chemins de traverse.
Résolument anti-TINA, rouge et vert, grinçant, bordélique mais structuré, Bâbordages est ta bouée de sauvetage dans un monde hostile qui court à sa perte.
Ne reste pas là, les bras ballants, lis, commente, ris, pleure, partage !
Toi aussi, passe à Bâbordages !
