Le mythe de l’Anthropocène
Si tu es anglophone, je te recommande très vivement beaucoup énormément l’article de Jacobin mentionné dans ce tweet de Naomi Klein :
Completely brilliant article by Andreas Malm on why humans are neither gods nor a plague on the planet http://t.co/dbRMX0epwe via
— Naomi Klein (@NaomiAKlein) 1 Avril 2015
Dans The Anthropocene Myth: Blaming all of humanity for climate change lets capitalism off the hook (Le mythe de l’Anthropocène : imputer le changement climatique à l’humanité tout entière dédouane le capitalisme), l’auteur explique à merveille la nature contre-productive et pernicieuse d’une notion pourtant très en vogue chez de nombreux écolos et autres commentateurs, même bien intentionnés : celle de l’ère (géologique) de l’Anthropocène.
Il démontre de manière convaincante que 1/ elle s’appuie sur pas mal de conneries et que 2/ elle encourage la résignation, alors qu’il n’est pas encore (tout à fait) trop tard.
Au début, ils étaient cinq.
Chacun dans leur coin, ils fulminaient abondamment. Don Quichotte des temps modernes, ils affrontaient les moulins à parole du TINA. En vain et contre tous, ils résistaient sur les Internets, confortablement assis dans leur fauteuil. Le couteau entre les dents, les doigts sur le clavier, leur combat héroïque était sans merci.
Ils firent, chacun de leur côté, ce constat amer : « Tout seul on est rien, ensemble on est trop ».
Logiquement, ils décidèrent d’être quelques uns.
Article des plus intéressants, et qui donne à réfléchir. Site par ailleurs fort intéressant lui aussi (Jacobin) où l’on entend un discours plutôt marginalisé aux USAn me semble-t-il.