La fraude sociale, nouveau combat de la « gauche »
Que le PS soit (enfin! soupireront les éditocrates) à son 25ème Bad Godesberg n’est pas nouveau. Qu’il ait pris un tournant libéral date de plus de 30 ans. On s’habitue.
En cela, la conférence de presse du Roy Président n’apporte qu’une brique de plus (même si elle est de taille) dans l’édification d’un libéralisme « de gauche ».
Mais il est un avatar de la droite qui rebutait encore un peu le PS, un marqueur d’une droite décomplexée, porté avec force par l’aile dure de l’UMP et par le FN, comme une obsession. Qui fait les choux gras de la presse la plus droitière :
Tadam !
Dans le plan de régression sociale de réduction des dépenses publiques présenté en ce début d’année florissant par notre Président, elle tient une bonne place :
Quant à la sécurité sociale qui est au cœur de notre pacte républicain et que j’entends préserver, parce que c’est le bien, le bien commun de ceux qui n’ont pas d’autres biens… J’ai dit que nous devions lutter contre les excès et contre les abus. Il y en a toujours, chacun les connait. Il ne s’agit pas seulement de la fraude, elle représente 600 millions d’euros, moitié du côté des entreprises, moitié du côté de ceux qui utilisent des droits qui ne sont pas les leurs.
La fraude fiscale, elle, en est totalement absente. Alors, François, des fois que tu aurais un petit problème d’ordre de grandeur, je te laisse ça là :
Tu serais pas un peu populiste sur les bords ?
« Les chômeurs tu stigmatiseras. » : Le second commandement de la Sarkonomics.
—> http://thc2i.free.fr/parolededemocrate/articles/sarkonomicsintro.pdf